1. |
Cinéma
03:20
|
|||
J'y vais... Jouer, tourner, chanter, danser, créer, et là...
Douter, changer, toucher, tout effacer dans un drôle d'état.
Refaire, tout est à défaire, garder le repère comme ça...
Je vais tout découper, monter, coller comme au cinéma.
Santé, chère société
Je suis à nu dans le vent
Dis-lui, tendresse aimée
Rêver, j'ai ça dans le sang
Bosser, gagner sa vie, trimer, à marches forcées hélas...
Devoir, sans désespoir, savoir s'y faire même quand c'est l'enfer
Revoir dans le miroir ce qui est beau, sortir du noir
Contre vents et marées tout traverser comme au cinéma
Danser pour s'évader
Le temps s'endort sous mes pieds
Dis-lui, tendresse aimée
Créer, j'ai ça dans le sang
J'y vais... Jouer, tourner, chanter, tout dessiner de là...
Contre vents et marées tout traverser comme au cinéma
Danser pour s'évader
Le temps s'endort sous mes pieds
Tu sais, tendresse aimée
Rêver, j'ai ça dans le sang
|
||||
2. |
Amour
04:03
|
|||
Je laisse tout ressasser,
je trace dans l'hémicycle
un estuaire doré,
la messe est à chanter
je masse mes mains gelées
j'embrasse ton torse frais
je m'étire, je m'étends, je m'endors
Je laisse tout me brasser
je place dans l’édifice
un air pour apaiser,
l'encens peut bien brûler
je casse l'envie d'aller
parler dans les troquets
on s'isole, je me tords sur ton corps
A nous l'amour, mon doux amour
A nous l'amour, mon doux amour
Je laisse tout décanter,
je pense aux précipices
mon cœur est à côté,
j'adore le regarder
j'entasse ce que je fais
j'enlace toi qui me plais
je m'efforce à garder bonne humeur
Dis-moi, tu m'aimes quand même
sans te lasser de mes rituels sombres
dis-moi tu m'aimes pareil
quand les dérives se mêlent au tandem tendre
Dis-moi, tu m'aimes quand même
quand les problèmes s'en mêlent et nous gênent tant
dis-moi tu m'aimes pareil
quand dérivent les semaines et s’enchaîne l'ombre
Dans des semaines pareilles,
comme on s'entraide, qu'on s'aime et s'éveille
On sort toujours du tunnel
Forts..
Tout se finit bien sous les draps
A nous l'amour, mon doux amour
A nous l'amour, mon doux amour
Je laisse tout dissiper,
j'enlève les artifices
mon bestiaire adoré,
le stress est à jeter
je tasse mes peurs ancrées
L'audace est à trouver
je m'élance mais je tremble de terreur
Dis-moi, tu m'aimes quand même
sans te lasser de mes rituels sombres
dis-moi tu m'aimes pareil
quand les dérives se mêlent au tandem tendre
Dis-moi, tu m'aimes quand même
quand les problèmes s'en mêlent et nous gênent tant
dis-moi tu m'aimes pareil
quand dérivent les semaines et s’enchaîne l'ombre
A nous l'amour, mon doux amour
A nous l'amour, mon doux amour
|
||||
3. |
Perdu
03:28
|
|||
Toi, t'aimes pas comme c'est là...
Quoi ? Tu veux ça ?
J'aime pas comme tu vois.
Non, dis pas ça, j'entends pas...
Là, je ne veux pas croire en ce cinéma.
Ils volent tout ton temps.
Ils veulent que tu prouves tant.
Ils veulent que tu vendes tant.
Laissons-les parler.
Ils prennent tout ton cœur.
Ils aiment quand ça écœure.
Ils prennent et ils défont.
Laissons-les parler.
Ils veulent que tu défendes.
Ils veulent que tu te rendes.
Ils aiment que tu les combles.
Laissons-les parler.
Moi, j'ai perdu, je ne veux plus ça.
Quand j'ai vu comme c'est dur et sans foi.
Là, si je perds, c'est avec joie.
Je peux faire ce que j'aime sans un roi.
Ils volent tout ton temps.
Ils veulent que tu prouves tant.
Ils veulent que tu vendes tant.
Laissons-les parler.
Ils prennent tout ton cœur.
Ils aiment quand ça écœure.
Ils prennent et ils défont.
Laissons-les parler.
Ils veulent que tu défendes.
Ils veulent que tu te rendes.
Ils aiment que tu les combles.
Laissons-les parler.
|
||||
4. |
Reine
03:29
|
|||
Je me suis dépassée, je me suis encombrée.
J'ai jamais vu autant de sangles, c'est fou comme on se ressemble.
Les récits racontés sont tous tout inventés
J'ai jamais vu autant de cendres, tant de désordre entassé.
Je me suis...
Je me suis comme poussée à bout.
A bout j'étais...
J’atterris quand même
et toujours le terme
tant attendu, beaucoup voulu
Rebondir, ça j'aime
Je deviens la reine
tant fantasmée imaginée
Sur mon corps encore frêle les couleurs chrysanthèmes
Comme ma robe est belle, j'arrive, là j'y vais..
Dans mon cœur un poème, jour et nuit sans problème
Jamais c'est vrai, jamais terminé.
Sur mon corps encore frêle les couleurs chrysanthèmes
Comme ma robe est belle, j'arrive, là j'y vais..
Dans mon cœur un poème, jour et nuit sans problème
Jamais c'est vrai, jamais terminé.
Dans mon cœur un poème, jour et nuit sans problème
Jamais c'est vrai, jamais terminé.
Jamais c'est vrai, jamais terminé.
Jamais c'est vrai, jamais terminé.
|
||||
5. |
Cycle
02:52
|
|||
T'éloigne pas du but quand rien ne va.
N’oublie pas les mois quand ça va bien, tout mute.
On s'est retrouvé l'été dans la joie et là...
Tout s'est révélé bloqué comme ça sans décider.
Tout va s'inverser se mettre à l'endroit...
Pour ça, ne pas se laisser sombrer déjà, tout va changer.
Ne désespère pas, tout reviendra.
La roue tourne pour toi, le cycle ne s’éteint jamais.
Tout s'est ravivé l'hiver sans prévenir.
L'automne s'était dégradé pourtant avant de s'élever.
Tout va s'inverser encore à l'avenir.
Autant ne pas se laisser aller au fond, tout vient à temps.
|
||||
6. |
Prêtre
03:07
|
|||
J'aurais voulu être prêtre comme Van Gogh et aller à Rome.
J'aurais pu faire la messe, j'aurais porté la robe.
Dans ma soutane, je délivrerai du mal.
Au presbytère s'éloigne de moi l'enfer.
Oui ! Quitte à tout arrêter...
Comme il m'a appelée, je me donne en entier.
Il a absous nos péchés
Je viens raconter comme il l'a voulu.
Pour donner le prêche, j'aurais dans mon missel les chants pour les fidèles.
Je fais dans la dentelle.
Comment vous confesser tout ce qui m'est arrivé ?
Qui peut comprendre ce que j'ai à vous répandre ?
Il est à nous d’empêcher ce qui peut damner, rendre l'âme déchue.
Oui, c'est à nous de trouver ce qui peut sauver, délivrer des murs.
Dieu sentimental ne voit pas d’hérésie dans ce doux récital.
Il aime la poésie.
Pour les processions, danses et chants à profusion.
Je deviens apôtre, et j'honore la création.
Il est à nous d’empêcher ce qui peut damner, rendre l'âme déchue.
Oui, c'est à nous de trouver ce qui peut sauver, délivrer des murs.
|
||||
7. |
Paradis
03:29
|
|||
Comme c'est géant, comme c'est joli, Paradis, le Paradis, le Paradis...
Je n'ai pas vu tout en entier.
Tout est tellement grand que je peux rêver !
Les arbres aussi, je te le dis
Ils rêvent la nuit et dansent sous nos pieds.
Comme c'est joli !
A mon avis,
on va s'amuser pour longtemps ici.
Comme c'est géant !
Évidemment...
On voudrait tout voir tant c'est envoûtant.
Comme c'est géant, comme c'est joli, Paradis, le Paradis, le Paradis...
Je ne sais pas ce que tu vois...
Moi, c'est merveilleux !
Je voudrais t'y voir.
Si tu viens là...
Oui, mon ami,
tu pourras trouver tout ce qui te plaît.
Un Paradis !
Tendre, adouci...
Sans peur, sans angoisse, sans ce qui détruit.
Comme c'est géant !
Évidemment...
Tu peux y rester encore plus longtemps.
Comme c'est géant, comme c'est joli, Paradis, le Paradis, le Paradis...
|
||||
8. |
Coeur
03:04
|
|||
T'en vas pas pour l'éternité, reviens vite à mes côtés...
Je suis maintenant désarmée, désormais...
Je suis aussi plus légère, je peux rebondir sur terre.
De la joie à la dépression, je vacille dans des humeurs...
Je fais honneur aux passions, les erreurs...
Me font sortir de mes gonds.
Je ne peux pas dire ce qu'elles sont.
Reviendras tu, je suis perdue, je suis tout angoissée.
Quand on s'est vu, oui, ça m'a plu, quand on s'est embrassé.
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, la raison ne connaît pas.
Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît pas, la raison ne connaît pas.
Reviendras tu, je suis perdue, je suis tout angoissée.
Quand on s'est vu, oui ça m'a plu quand on s'est enlacé.
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, la raison ne connaît pas.
Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît pas, la raison ne connaît pas.
|
||||
9. |
Paradoxe
03:18
|
|||
J'ai tant d'amour à donner pourtant...
Je remets mes gants.
J'ai peur d'aimer et d'être abandonnée.
J'ai tant de temps à donner pourtant...
Abonnée absente.
Pas tant d'années pour tout bien terminer.
J'ai tant de gens à revoir mais non...
Je me pose des questions.
Je ne fais que croire à des suppositions.
J'ai tant de choses à montrer vraiment...
Je les garde au fond de mes placards.
Un jour ce sera trop tard.
Qui arrive ?
Au fond de ce désordre sont tous mes paradoxes.
Paradoxe...Encore !
J'ai tant d'avis à donner pourtant...
Je ressers les dents, je fais semblant...
Pour ne pas vous froisser.
J'ai tant d'espoirs accrochés au cœur.
J'oublie mes malheurs dans mes rêveries.
J'aime toujours la nuit.
J'ai tant de listes à finir qui meurent.
Je ne fais que les choses qui me consolent.
Celles qui m'élèvent du sol.
J'ai tant de maux à régler au fond...
Qui me font du mal mais je les garde...
Pour la sublimation.
J'ai tant de nœuds à défaire, je sers...
Un peu plus encore à chaque bout
Pour me sentir à terre.
Qui arrive ?
Au fond de ce désordre sont tous mes paradoxes.
Paradoxe...Encore !
|
||||
10. |
Distorsions
03:22
|
|||
Tout est distordu, par-dessus tout l'en dessous !
Le soleil, ma peau et mes oreilles,
mon cœur et les erreurs, les heures, les ritournelles...
Mon corps, la terre, la mort,
l'amour et les balades, les rires, les éclairages,
les rimes et les symboles...
Les voitures, les passants, les vélos, les oiseaux,
chiens tirés en laisse, les bruits qui oppressent...
Le froid venant la nuit, jamais de noir dans les rues.
Les souvenirs monotones, les pensées sous alcool.
Mirage de chats sauvages qui miaulent.
La lune est bleue ce soir, de partout des lucioles..
Des alarmes qui s'affolent font fuir les rossignols.
Tout est distordu, par-dessus tout l'en dessous !
(Tout est distordu là, tout est distordu là, tout est distordu là....)
Les forêts, les maisons, les immeubles, les balcons...
Les feuilles mortes tombées sur le sol.
Le sourire des enfants, la foule et ma vision...
Les chevaux dans les champs, le ciel qui se transforme.
Les avions, les couleurs, ma raison et mes peurs fourmillent et m'effleurent...
Le vent, ce danseur, fait bouger mes cheveux loin devant moi quand il veut.
Les cauchemars, les chansons, les amis, les passions...
ce qui est sous terre, ce qu'il y a à faire.
Dehors, tous aux abois !
Perdu le calme sous les ordres.
Tout est distordu, par-dessus tout l'en dessous !
|
||||
11. |
Méthode
02:20
|
|||
Comme c'est planté, laisser poser, pousser, s'ancrer, s'enraciner...
Comme c'est lancé, laisser aller, assez brassé, laisser s'élever.
Couper après, laisser germer déjà
Bien arroser, borner, sarcler comme ça.
Quand c'est raté, séché, fané, bêcher, biner, déraciner...
Recommencer, semer, pailler, aimer, parler, encourager...
Laisser tasser, faut s'arrêter pour ça.
Tout absorber, booster, nourri comme ça.
Quand c'est lancé, sans s'arrêter, ça va pousser, et s'élancer...
Laisser guider, le vent tourner, tout développer et prospérer...
Quand c'est ancré, ça va bouter et s'élancer à s'envoler...
Comme c'est planté, ça a poussé, bourgeons et fleurs sortis du cœur.
|
||||
12. |
Dehors
02:23
|
|||
Je vais aller voir les rues car je ne dors plus.
Quand y'a plus personne, dehors les oiseaux chantent.
J'ai vu un renard passer, un chien sans maître à ses pieds.
Quand les rues sont vides, dehors les animaux...
vivent sans la peur au ventre et rentrent en plein centre-ville.
Quand les gens se lèvent, l'aurore fait fuir les loups.
Je vais aller dans la forêt voir de plus près
les renards gambader sans qu'ils me voient.
Les hommes ont détruit toute une partie du bois
Quand les gens se lèvent, l'aurore fait fuir les loups.
|
Rouge Renarde Grenoble, France
NOUVEL ALBUM "DEHORS"
French musician and painter.
Facebook:
www.facebook.com/rougerenarde
Soundcloud:
soundcloud.com/rouge-renarde
Clip "Cinéma":
www.youtube.com/watch?v=2H-Nbd94nKI
... more
Streaming and Download help
If you like Rouge Renarde, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp